Le gouvernement bruxellois n'agit pas assez pour améliorer la qualité de l'air en Région Bruxelles-Capitale C'est ce qui ressort d'une lettre ouverte signée par une centaine de médecins, scientifiques et organisations pour la santé qui a été publiée aujourd'hui. La mauvaise qualité de l'air de la capitale est la cause de 623 décès prématurés par an.

Monsieur le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort,

Madame la ministre du Logement, de la Qualité de vie, de l’Environnement et de l’Energie, Céline Fremault,

Monsieur le ministre des Finances, du Budget et des Relations extérieures, Guy Vanhengel,

Monsieur le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Pascal Smet,

Les médecins, les scientifiques et les organisations de santé tirent la sonnette d’alarme.

Deux ans après une première lettre ouverte publiée dans la presse, nous continuons à constater des faits graves : malgré l’obligation des autorités de garantir un air plus sain depuis 2010, la population vit dans un air dangereux et malsain.

La pollution atmosphérique a beau être généralement invisible, les recherches révèlent un impact nocif très important sur la santé des citoyens. En 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui recommande des normes plus strictes que l’Union européenne, concluait que la pollution atmosphérique et les particules fines devraient être considérées comme cancérigènes avérés et classés dans la même catégorie que le tabac. Même les non-fumeurs courent le risque de mourir d’un cancer du poumon dû à l’exposition aux polluants nocifs.

En effet, la pollution de l’air nuit gravement à la santé des Bruxellois et des navetteurs, et particulièrement à celle des enfants, des personnes âgées et des personnes déjà atteintes d’une maladie.

La pollution de l’air conduit à :

► une augmentation du risque cardiovasculaire (infarctus, arythmie ventriculaire, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral) ;

► une augmentation des cancers du poumon et de la vessie ;

► une augmentation des leucémies chez l’enfant ;

► une augmentation de l’asthme (plus de nouveaux cas et plus d’exacerbations) et des bronchites chroniques ;

► une augmentation des allergies ;

► des effets nocifs pendant la grossesse : augmentation des naissances prématurées et des petits poids à la naissance, diminution de la capacité pulmonaire et augmentation de l’asthme lié à la surexposition aux particules fines pendant la grossesse ;

► des troubles cognitifs chez les personnes âgées et les enfants.

A Bruxelles, on constate que la pollution de l’air joue un rôle dans :

► plus de 20 % des bronchites chez les enfants asthmatiques ;

► plus de 20 % des hospitalisations dans le cadre de bronchopathies chroniques obstructives ;

► plus de 30 % des infarctus chez les adultes atteints de cardiopathies ischémiques.

Les plus démunis sont les plus exposés

Ceci engendre une réduction importante de l’espérance de vie qui se traduit annuellement par au moins 632 décès prématurés, une augmentation des hospitalisations et de la mortalité chez les patients souffrant de maladies cardio-pulmonaires ainsi qu’une augmentation de l’absentéisme et de la consommation de médicaments. Ceci pourrait être évité si Bruxelles appliquait les normes de l’OMS et respectait les taux de concentration moyenne de particules fines de 20 microg/m³. Le gain d’espérance de vie se traduirait par une économie d’un montant impressionnant de plus de 758 millions d’euros par an.

Comme médecins, scientifiques et organisations de santé, nous sommes également fort préoccupés par l’aspect social de la politique actuelle. Ce sont surtout les plus démunis qui sont exposés aux taux de pollution les plus élevés. Il est inacceptable de laisser la jeune génération grandir dans ces conditions alors que nous sommes pleinement conscients des risques alarmants. Une exposition précoce à la pollution de l’air prédispose les citoyens à des maladies graves et engendre des problèmes de santé pour la vie. Ces maladies peuvent compromettre significativement la qualité de vie des citoyens, de leurs familles et elles peuvent beaucoup peser sur les budgets familiaux.

Si nous désirons ce qu’il y a de meilleur pour nos patients et pour la santé publique, dans le cas de la pollution de l’air, la recherche scientifique ne laisse pas d’ambiguïté sur les causes que nous devons viser pour protéger les citoyens. La prévention de l’exposition à la pollution atmosphérique est une condition préalable à une bonne santé. La résolution du problème de la pollution de l’air à Bruxelles incombe à notre gouvernement et à nos ministres. Un air sain est d’ailleurs un droit fondamental et universel, pour les 1,2 million d’habitants de Bruxelles et les 350.000 navetteurs. Il est grand temps que le gouvernement prenne ses responsabilités, élabore et mette en œuvre un plan d’action clair et efficace, pour faire face à cette crise de santé silencieuse et inacceptable.

Être ambitieux

Hélas, la barre n’est pas mise assez haut.

Le Plan Air-Climat-Énergie, qui est le plan politique mis sur pied par le gouvernement bruxellois en 2016, est bien trop vague et ne satisfait pas, de notre point de vue, aux exigences de la directive européenne en matière de qualité de l’air (directive 2008/50/CE). En effet, à Bruxelles, les normes européennes concernant la pollution atmosphérique sont aujourd’hui encore enfreintes. Il convient d’ajouter à cela que les mesures de contrôle de la qualité de l’air à Bruxelles ne se font pas aux endroits où la population est exposée aux concentrations les plus hautes comme cette même directive européenne de 2008 l’exige.

La Zone de basse émission (LEZ) est actuellement la mesure la plus ambitieuse du plan politique bruxellois pour une meilleure qualité de l’air. Si la LEZ entre en action à partir du 1er janvier 2018 en bannissant les véhicules type EURO1, soit les véhicules diesel les plus anciens, l’étude demandée par la Région bruxelloisenous apprend que « la LEZ n’entraînera pas d’effets probants sur la mise en conformité avec les normes européennes concernant les particules fines PM10 et NO2 ». En outre, cette étude ne tient pas compte du dieselgate. Les villes allemandes qui appliquent la LEZ et qui interdisent déjà les véhicules de norme EURO3 ne sont pas encore en conformité avec les normes européennes. La LEZ est donc un premier pas vers la solution, mais elle est encore loin d’être suffisante pour assurer une véritable protection de la population.

De fait, une politique beaucoup plus ambitieuse est nécessaire pour réellement protéger la santé des citoyens. Et comme si cela ne suffisait pas, il est aussi crucial de rappeler qu’en sus des polluants nommés ci-dessus, s’ajoutent également les particules ultra-fines et le « black carbon » qui sont extrêmement dangereux pour la santé. Ceux-ci pénètrent profondément dans nos poumons et nos vaisseaux sanguins. Le « black carbon » se trouve sur la liste des produits cancérogènes de l’OMS et est émis par les moteurs diesel. Sur plusieurs axes routiers de la capitale, les mesures montrent des taux intolérables.

L’un des problèmes les plus graves à Bruxelles réside dans l’usage abusif de motos, de voitures, de camionnettes et de camions utilisant des carburants fossiles et, en particulier, du diesel.

Réduire le nombre de victimes de la pollution de l’air est possible, mais exige des mesures plus ambitieuses et plus efficaces comme :

► La modification écologique de la taxe sur la circulation : avec le découragement fiscal de la mobilité fossile et l’encouragement de la mobilité propre ;

► La préparation à l’interdiction du diesel avec une communication ciblée et un encouragement de la population et des navetteurs à choisir des moyens de transport propres ;

► L’obligation d’utiliser des filtres à suie dans les moteurs diesel associée à une stricte conformité jusqu’à l’interdiction du diesel ;

► Une stricte conformité avec l’interdiction de laisser le moteur en marche au point mort ;

► Des mesures de contrôle et de gestion du trafic local, contraignantes, incluant des moyens pour diriger les conducteurs vers les zones de stationnement les plus proches ; afin d’éviter le trafic inutile.

► Fixer des normes de distance de sécurité entre les artères de circulation comme source de pollution atmosphérique et les lieux de séjour des populations vulnérables et les zones résidentielles ainsi que l’application de ces normes ;

► Des transports en commun accessibles à tous, efficaces, confortables et propres et une mobilité partagée combinée avec le stationnement aux abords de la ville et des gares ;

► Des investissements importants dans les installations cyclables et les bicyclettes électriques.

La Région bruxelloise ne pourra résoudre à elle seule le problème de la pollution de l’air. Cette pollution atmosphérique constitue un problème allant bien au-delà des régions et pour lequel des accords entre les Régions ainsi qu’au niveau fédéral sont nécessaires de toute urgence. Néanmoins, cela ne peut constituer une excuse pour ne pas agir plus efficacement à Bruxelles. Le gouvernement bruxellois dispose des compétences nécessaires afin de prendre des mesures fortes.

Une urgence

Dans l’intérêt de tous les habitants et navetteurs, nous vous demandons d’urgence :

1 Le lancement d’une campagne d’information en direction des Bruxellois et navetteurs largement diffusée qui informe chacun sur la pollution de l’air en ville et les effets nocifs sur la santé publique afin de faire comprendre l’urgence d’actions rapides ;

2 D’élaborer dans la Région bruxelloise un réseau de mesures correctes et efficaces de la qualité de l’air, en accord avec les directives européennes ;

3 De fixer des objectifs ambitieux concernant le PM 10, PM 2,5 et le NO2, mais aussi pour le black carbon afin de réduire considérablement les effets les plus nocifs de la pollution atmosphérique ;

4 D’établir un calendrier clair et urgent avec des mesures concrètes afin de pouvoir réaliser les objectifs fixés.

Notre santé et notre bien-être à tous sont en jeu !

Avec nos sentiments les plus respectueux.

Dr. Sabine ALLARD, Interne Geneeskunde - Infectiologie - Aidsreferentiecentrum, UZ Brussel Ÿ Dr. Wouter ARRAZOLA DE OÑATE, Arts-onderzoeker Volksgezondheid – Respiratoire Gezondheid Ÿ Dr. Dirk AVONTS, Gastprofessor, Huisartsgeneeskunde en Eerstelijnsgezondheidszorg, Ugent Ÿ Dr. Patricia BARLOW, Chef de Clinique, Gynécologie-Obstétrique, CHU Saint-Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Emmanuel BARTHOLOME, Chef de Service, Neurologie, Hôpital Tivoli, La Louvière Ÿ Dr. Hanne BOSSELAERS, Huisarts, Molenbeek Ÿ Dr. Ambre BOTT, assistante en Dermatologie, CHU Saint-Pierre Ÿ Prof. Catherine BOULAND, Vice-Présidente de l'Ecole de Santé Publique, Directrice du Centre de Recherche en Santé environnementale et Santé au travail, ULB Ÿ Prof. Dr. Jean-Pierre BOURGUIGNON, Professor Emeritus of Pediatric Endocrinology, CHU Liège, Neuroendocrinology Unit, GIGA Neurosciences, ULg Ÿ Prof. Dr. Kobe BOUSSAUW, Docent ruimtelijke planning en mobiliteit, Cosmopolis Centre for Urban Research, VUB Ÿ Dr. Lina BROEKAERT, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Johan BUFFELS, Department of Public Health and Primary Care, KU Leuven Ÿ Dr. Jo BUTAYE, Huisarts, Wijkgezondheidscentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Luk BUYSE, Huisarts-Sportarts Lauwe, Sportarts VUB Ÿ Dr. Sebastian COLSON, Huisarts, Molenbeek Ÿ Nicola DA SCHIO, PhD researcher in Urban Ecology, Cosmopolis Centre for Urban Research, VUB Ÿ Nicolas DAUBY, MD, PhD, F.R.S.-FNRS Postdoctoral research, Department of Infectious Diseases, CHU Saint-Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Dagmar DEBOECK, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Philippe DECHAMPS, Chef de Service, Soins Intensifs, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Eva DE KEYZER, cardioloog, Brugmann UVC Ÿ Dr. Anne DELESPAUL en Dr. Sofie MERCKX, Geneeskunde voor het Volk Ÿ Dr. Hannah DEMAEREL, Huisarts, Laken Ÿ Dr. Christophe DEPAMELAERE, Huisarts-sportarts-duikarts Ÿ Dr. Christel DEPREDOMME, Huisarts, Medisch centrum Renfort, Molenbeek Ÿ Prof. Dr. Petra DE SUTTER, Afdelingshoofd Reproductieve Geneeskunde, UZ Gent Ÿ Dr. Alain DEVAUX, Médecine générale, Maison Médicale Couleurs Santé, Ixelles Ÿ Dr. Alexandre DE WIND, Anatomopathologiste, Institut Jules Bordet, Bruxelles Ÿ Dr. Luc D'HOOGHE, Huisarts Vorst, Erevoorzitter Brusselse Huisartsen Ÿ Dr. Hélène DOGAN, Huisarts/Médecin généraliste, Etterbeek Ÿ Dr. Bart DONDERS, Huisarts, Huisartsenpraktijk Spectrum, Sint-Gillis Ÿ Dr. Tine DUSAUCHOIT, Huisarts, Jette Ÿ Dr. Pierre EISENDRATH, Chef de Service Associé, Hépato-Gastroentérologie, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Louis FERRANT, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Michèle GERARD, Service des Maladies Infectieuses, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Bas de GEUS, Assistant Professor, Human Physiology Research Group (MFYS), VUB Ÿ Dr. Christine GILLES, Chef de clinique adjoint, Gynécologie-Obstétrique, CHU Saint Pierre, Bruxelles Ÿ Dr. Marc GOETHALS, Cardioloog, Hartcentrum, OLV Aalst Ÿ Dr. Lidia GRABCZAN, Endocrinologue, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Frederic HAVEN, Radioloog, Sint Elisabeth Ziekenhuis Ukkel Ÿ Dr. David HERCOT, Médecin, Bruxelles Ÿ Dr. Gaelle HUON, Médecine physique et Réadaptation, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Prof. dr. Luc INT PANIS, Visiting professor Milieu-economische evaluatie van het transportbeleid, UHasselt IMOB Ÿ Dr. Matthijs JAGER, Spoedarts, AZ Diest Ÿ Dr. Katherina KASTRISSIANAKIS, Pédiatre, CHU Saint-Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Reza LADHA, Chirurgien Ophtalmologiste, Département d’ Ophtalmologie, CHU Saint-Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Agnès LIBOIS, Chef de Clinique, Service des Maladies Infectieuses, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Dounia LOGDALI, Huisarts, Huisartsenpraktijk Horizon, Jette Ÿ Prof. Dr. Cathy MACHARIS, Faculty of Economic and Social Sciences & Solvay Business School, Head of Department Business Technology and Operations (BUTO), Head of Research Group Mobility, Logistics and Automotive Technology Research Centre (MOBI), VUB Ÿ Dr. Evelyne MAILLART, Chef de Clinique adjoint, Maladies Infectieuses, CHU Brugmann Bruxelles Ÿ Dr. Yannick MANIGART, Chef de clinique, Gynécologie, CHU Saint Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Valérie MARTINET, Gériatre, CHU Saint-Pierre Ÿ Dr. Nicolas MATTHIJS, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Alice MAYENCE, Médecin généraliste, Laeken Ÿ Dr. Mireille MERCKX, Gynecologie-Verloskunde-Andrologie-Pediatrische Gynecologie, UZ Gent Ÿ Dr. Inge MUYLLE, Longarts, UMC Sint-Pieter, Brussel Ÿ Carole NAGANT, Pharmacien Biologiste, Laboratoire d'Immunologie, LHUB Ÿ Prof. Dr. Benoit NEMERY, Toxicologie & Arbeidsgeneeskunde, Centrum Omgeving en Gezondheid, Departement Maatschappelijke Gezondheidszorg en Eerstelijnszorg, Faculteit Geneeskunde, KU Leuven Ÿ Prof. Dr. Tim NAWROT, Environmental Epidemiology, Centre for Environmental Sciences, UHasselt, Centre for Environmental Health, KU Leuven Ÿ Prof. Dr. Vincent NINANE, Chef de service de Pneumologie, CHU Saint-Pierre Bruxelles Ÿ Dr. Salwa OTHMAN, Spoedarts, OLVL Ziekenhuis, Waregem Ÿ Dr. Alberto PAPALEO, Médecine interne, Maladies infectieuses et tropicales, H.I.S. site Etterbeek-Ixelles Ÿ Dr. Frank PAUWELS, Sportarts, Hart- en Vaatziekten, UZ Brussel Ÿ Dr. Annelies RAPPAPORT, Diensthoofd Radiologie, Sint-Trudo Ziekenhuis, Sint-Truiden Ÿ Dr. Katja RAMAKERS, Radiologe AZ Diest Ÿ Prof. Michel ROLAND, Président, Médécins du Monde Ÿ Dr. Thomas ROLAND, Radioloog, AZ Diest Ÿ Dr. Marc SCHROEVEN, Chef de Service/Diensthoofd, Pneumologie - Oncologie Thoracique/Pneumologie - Thoracale Oncologie, Clinique Saint-Jean/Kliniek Sint-Jan Ÿ Dr. Sarah SWANNET, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Aurore TORSIN, Huisarts, Huisartsenpraktijk Patio Jette Ÿ Dr. Gerlant VAN BERLAER, Kinder- en Spoedarts, UZ Brussel Ÿ Dr. Nathalie VANBEYLEN, Huisarts, Jette Ÿ Dr. Nele VANDENBEMPT, Médecin généraliste, Schaerbeek Ÿ Prof. Olivier VANDENBERG, Ecole de Santé Publique, ULB Ÿ Dr. Martin VANDEPUTTE, Médecin en formation en médecine interne, ULB Ÿ Dr. Anna VANDERFAEILLIE, Kinderarts, UMC Sint-Pieter Brussel Ÿ Dr. Didier VANDER STEICHEL, algemeen directeur/directeur général, Stichting tegen kanker/Fondation contre le cancer Ÿ Dr. Marie-Sophie VANDERSTUYFT, Médecin généraliste, Huisarts, Etterbeek Ÿ Dr. Sylke VAN DIERDONCK, Huisarts, Huisartsenpraktijk De Tandem, Laken Ÿ Gunter VAN DYCK, Allergienet vzw Ÿ Servaas VAN EECKHOUDT, Huisarts, WGC De Brug, Sint-Jans-Molenbeek Ÿ Dr. Gaelle VANFRAECHEM, Service de maladies infectieuses, Hôpital de Braine l'Alleud Chirec Ÿ Dr. Guillaume VANGRINSVEN, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Michel VANHALEWYN, Médecin généraliste, Schaerbeek Ÿ Dr. Herman VAN HERCK, Huisarts, Oudergem Ÿ Dr. Indra VAN HOORICK, Huisarts-in-opleiding, Huisartsenpraktijk De Vijvers Anderlecht Ÿ Dr. Els VAN HOOSTE, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Prof. Nicolas VAN LAREBEKE, Honorary Professor, Faculty of Medicine and Health Sciences, Study Centre for Carcinogenesis and Primary Prevention of Cancer, UGent, Member of the College of the Belgian Superior Health Council Ÿ Dr. Rita VANOBBERGHEN, Médecin généraliste, Schaerbeek Ÿ Dr David VAN OSTA, Huisarts-Médecin généraliste, Président du Conseil Médical de L'O.N.E., Etterbeek Ÿ Dr. Guido VERBEKE, Gynecoloog, Secretaris Ademloos vzw Ÿ Dr. Anne-Charlotte VERDUYN, ASO Gynaecologie-Verloskunde, UMC Sint-Pieter Brussel Ÿ Hedwig VERHAEGEN, Directeur Kennis en Beleid, Kom op tegen Kanker Ÿ Dr. Gaëtan VEROUGSTRAETE, Huisarts, Wijkgezondheidscentrum Medikuregem, Anderlecht Ÿ Dr. Violaine VEROUGSTRAETE, Médecin, Toxicologue, Uccle Ÿ Dr. Karoline WILKE, Urologue, Hôpital Erasme ULB Ÿ Dr. Sophie WILLOCX, Huisarts, Wijkgezondheisdcentrum Medikuregem, Anderlecht

Bronnen/Sources

[1] Bourdrel T et al. Archives of Cardiovascular Disease 2017. https://doi.org/10.1016/j.acvd.2017.05.003;

Dominici F et al. JAMA 2006. doi:10.1001/jama.295.10.1127

[2] Loomis D et al. The Lancet Oncology 2013. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/S1470-2045(13)70487-X

[3] Boothe et al. American Journal of Preventive Medicine 2014. DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.amepre.2013.11.004

[4] Khreis et al. Int J Environ Res Public Health 2017. DOI: 10.3390/ijerph14030312

[5] Estarlich et al. Environ Health Perspect. 2011. DOI:10.1289/ehp.1002918;

Korten et al. Paediatr Respir Rev. 2017. doi: 10.1016/j.prrv.2016.08.008 ;

Zhou et al., BMC Public Health 2013. https://doi.org/10.1186/1471-2458-13-506

[6] Clifford et al., Environ Res. 2016 DOI:10.1016/j.envres.2016.01.018

[7] APHEKOM, p. 26

[8] Plan bruxellois Air-Climat-Energie

[9] APHEKOM, p. 22

[10] Studie betreffende de relevantie van het invoeren van lage-emissiezones in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en van hun milieu-, socio-economische en mobiliteitsimpact. CONCEPT Eindrapport in opdracht van Brussels Instituut voor Milieubeheer, 2013

Luchtkwaliteit

De Brusselse luchtkwaliteit is niet meer uit de actualiteit weg te branden. Het Gewest is al meermaals door Europa op het matje geroepen, maar de concentratie stikstofdioxide is recent weer gestegen.

Fijn dat je wil reageren. Wie reageert, gaat akkoord met onze huisregels. Hoe reageren via Disqus? Een woordje uitleg.

Read more about: BRUZZ 24, Luchtkwaliteit

Iets gezien in de stad? Meld het aan onze redactie

Site by wieni