En plus des photos du Parc Maximilien, Coralie Vankerkhoven a également tiré des clichés en rue. Elle s'est également rendue dans un camps de réfugiés à Dunkerque. Kaboul, Mossoul, Alep, Bruxelles est son premier grand projet.
Un projet commencé il y a un an, lorsque Coralie veut démarrer volontairement un studio photo dans le Parc Maximilien pour les habitants du camps. "Faire des photos ne semblait pas suffisant. Les gens avaient besoin de parler", raconte Coralie à La Capitale. "C'est peut être une déformation professionnelle", continue la photographe, psychanalyste dans sa vie de tous les jours. "Mais la photographie s'est avéré être un excellent moyen". De par l'histoire qu'elle nous raconte, elle souhaite montrer que chaque communauté existe au travers d'individus qui ont des noms. "Je veux mettre un nom et un visage sur ces migrants."
Thuisfront
"C'est important que le public belge puisse mettre un nom sur ces migrants", explique la photographe. "Mais ces images sont aussi importantes pour les familles". L'artiste partage les photos et les histoires des gens qu'elle rencontre via la page Facebook Refugees Brussels Welcome - Pictures & stories. Grâce à cette plateforme, les réfugiés envoient également des photos à leurs amis et leurs familles. Et d'ajouter à La Capitale : "Quand un Irakien m'a raconté qu'il avait envoyé ma photo à Mossoul et que sa mère était content de voir qu'il allait bien, je me suis dit : ce projet a un sens."
Lors du vernissage, Qotob Trio jouera du jazz aux influences orientales. Le trio est composé du violoncelliste Bassel, lui-même arrivé de Syrie en Belgique, de Jean-Baptiste Delneuville au piano et de Piet Maris à l'accordéon.
Kaboul, Mossoul, Alep, Bruxelles
vernissage 5/11, 11h30
> 3/1/17, Bibliothèque Sésame
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