Le Comité I, le surveillant de la Sûreté de l'Etat et le service de renseignements militaires, n'est pas tendre dans son dernier rapport d'activités. Les services de renseignement en rapport aux actions entreprises pour contrer l'espionnage économique dans notre pays manquent à l'appel. La situation reste inchangée même après le piratage d'une filiale de Proximus par les Britanniques et les Américains, en 2013.

" A aucun moment, même après les révélations, une analyse n'a été menée au sujet des interceptions en masse et des conséquences pour la Belgique et son potentiel économique et scientifique", lit-on dans le rapport, selon le quotidien, De Standaard. Le Comité I propose donc de mettre sur pied une plateforme d'information contre l'espionnage économique. La cybersécurité doit également être améliorée.

Selon Kenneth Lasoen (UGent) la question de l'espionnage économique est un exemple de la culture de la sécurité en Belgique. Bruxelles constitue une cible de choix pour les Russes, les Chinois, les Américains et les Britanniques étant donné la présence de l'OTAN et d'institutions internationales.

Le facteur économique doit également être pris en compte. "Pensez aux sociétés de défense localisées ici à cause de l'OTAN. De nombreuses informations économiques et politiques de grande valeur circulent. C'est pourquoi Bruxelles constitue un nid d'espionnage", déclare De Standaard.

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