1662 La fourmiliere
© Saskia Vanderstichele
Review
Score: 3 op 5

La Fourmilière: des fourmis et des hommes

Michel Verlinden
© BRUZZ
17/05/2019

Avec une adresse comme La Fourmilière, Anderlecht prouve plus que jamais qu’elle est une commune avec un énorme potentiel. Et un cœur gros comme ça…

À l’ombre de la Collégiale Saints-Pierre et Guidon, Anderlecht ressemble plus que jamais à un village. C’est à cet endroit délicieux que Robin Cardoen (24 ans) et Bruno Tellier (26 ans) ont décidé d’implanter une adresse pas comme les autres. À la fois bar, espace de coworking (8€ la demi-journée, 6€ pour les étudiants), lieu de culture (ateliers, projections, concerts, DJs…) et carrefour convivial, leur Fourmilière occupe un créneau inédit au sein de la commune.

Il suffit de jeter un œil aux alentours pour constater que ce sont les établissements axés sur le foot – et l’écran qui va avec - qui ont la cote. C’est d’autant plus dommage qu’avec les nombreux centres culturels – tant néerlandophones que francophones – du coin, la demande est bien là.

Cette enseigne ouverte depuis 5 mois a pris ses quartiers dans un ancien vidéoclub laissé à l’abandon. Le décor ? Lumineux, un rien sinueux mais bien agencé. Celui-ci s’ouvre sur un bar surmonté de plantes vertes. En le dépassant, on découvre un petit salon confortable, du mobilier vintage et une longue table d’hôtes. On aime les murs qui s’offrent aux créatifs bruxellois – au moment de notre visite, il s’agissait des peintures sur carton de Zephyr, un artiste local au coup de pinceau brut(al).

Bien vu, les deux propriétaires ont eu recours au ferronnier Walden Project pour la fabrication des tables et des tabourets, ce qui ne manque pas d’allure. En phase avec son époque, cette Fourmilière pense « zéro déchet », approvisionnement local et commerce équitable. Une démarche plus que louable mais pas forcément facile à mettre en place. En témoigne la carte qui pour le moment ne déroule qu’une sélection de boissons – la nourriture sera pour plus tard.

Il reste que celles-ci tiennent la route si l’on en juge par les sodas et autres cafés bios (Oxfam, Simone a soif…). Sans oublier, les très bonnes bières retenues : Lanterne IPA (4,5€), Jambe de Bois (4€), Saison de Bruxelles (4€), Léopold 7 (4€) dont on connaît l’approche non polluante et même, en exclusivité, la Grézienne (4€), une bière issue d’une brasserie coopérative de Grez-Doiceau.

Un hasard ? Certainement pas, le lieu de Robin et Bruno a également opté pour une structure de ce type – ils sont 80 coopérateurs à avoir financé le projet (les noms des intéressés étant inscrits au mur). Bref, un petit coin de paradis où il ne manque plus que quelque chose à grignoter pour en faire un QG dont on ne décolle plus.

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