1634 TheHouseThatJackBuilt
Review
Score: 3 op 5

'The house that Jack built': lettre morte

NR
© BRUZZ
17/10/2018

Si vous n’êtes pas familier de l’œuvre de Lars von Trier, mieux vaut laisser de côté The House That Jack Built. Mais si, par contre, vous connaissez le concept de Kulturradikalisme, ne le ratez pas.

Reste à savoir à quel degré le réalisateur de Breaking the Waves, Dogville et Melancholia s’est identifié au personnage principal: un tueur en série incorrigible et sadique. Malgré son amateurisme et grâce à l’indifférence du monde, le personnage de Matt Dillon s’adonne à ses pratiques sans être dérangé. Jack est créatif avec les cadavres et justifie ses crimes cruels avec sa grandiloquence truffée de mots sophistiqués. La haine de soi dont témoigne Von Trier est préoccupante.

Une alternance de meurtres d’enfants et de mutilations de femmes avec des digressions sur Hitler, les génocides, Glenn Gould, l’art et les cépages; on trouvait le même genre d’éléments dans Nymphomaniac.

La descente aux enfers plastiquement impressionnante à la fin du film rattrape les nombreux passages qui n’en finissent pas. Le grand contraste problématique avec l’œuvre antérieure de von Trier est l’évaporation presque totale de la vie, de l’émotion et de l’humanité. Son film sur l’art du meurtre et la mort de l’art reste souvent lettre morte.

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