1629 FILM my-generation-2
Review

'My generation': dose royale de Britpop de la première heure

NR
© BRUZZ
12/09/2018

Ce docu nostalgique ne brise pas le mythe des Swinging Sixties avec Londres comme épicentre, il ne fait que l’alimenter. Vous voilà prévenu.

La dose royale, mais peu surprenante, de Britpop de la première heure et le raz-de-marée de superbes images d’archives, promettent un plaisir tout aussi royal. La question est de savoir si le rôle donné à l’acteur Michael Caine n’est pas un peu démesuré. S’il reste un conteur talentueux, on a parfois le sentiment que ça tourne davantage autour de sa personne que de sa génération.

Le choix de le laisser interviewer, mais sans les montrer à l’écran, des icônes des sixties telles que Marianne Faithful, Paul McCartney, le top-modèle Twiggy et le photographe glamour David Bailey, est douteux. Le peu d’attention porté aux autres formes de culture pop que la musique est, pour le coup, vraiment décevant.

Caine nous fait prendre conscience du poids de la rupture avec le passé (avec cette société de classes grise et rigide) et du ridicule des réactions envers la génération qui avait opté pour la couleur et le mouvement. Ce gouffre générationnel, The Who l’exprimait déjà en 1965 dans leur My Generation: « People try to put us down / Just because we get around / Things they do look awful cold / I hope I die before I get old. »

Fijn dat je wil reageren. Wie reageert, gaat akkoord met onze huisregels. Hoe reageren via Disqus? Een woordje uitleg.

Read more about: Brussel, Film, Michael Caine

Iets gezien in de stad? Meld het aan onze redactie

Site by wieni