Un chantier isolé quelque part dans la brousse en Afrique. Le cadavre d’un homme noir réclamé par un frère. Des blancs, deux hommes et une femme, accrochés à leurs certitudes et à leurs illusions. Dans un huis clos sombre irradié d’une violence sourde, Bernard-Marie Koltès orchestre les haines et les peurs comme un tango mortel.
© Christophe Urbain
'Combat de nègre et de chiens' au Théâtre Varia: la violence des mots
C’est un combat entre trois solitudes et une certitude, porté par un langage obsessionnel et poétique, une confrontation âpre et énigmatique autour d’une impossible demande.
Dans un impressionnant clair-obscur très cinématographique, on assiste à la déliquescence d’un monde.
> Bernard-Marie Koltès: Combat de nègre et de chiens. 24/4 > 5/5, Théâtre Varia
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