Resto: De Markten

Depuis l’été dernier, l’équipe d’AUB-SVP a pris ses quartiers dans le Café De Markten à la faveur d’une carte simple axée sur un principe de brochettes marinées. Une belle surprise.

Le décor du Café De Markten n’a pas changé d’un iota. Toujours cette même atmosphère à la cool rythmée par un luminaire arachnéen, un mobilier disparate et une imposante gaine technique blanche qui dessine un coude dans le fond de la salle. Toujours cette petite pièce ornée d’une fenêtre faisant office de cuisine semi-ouverte. Bref, toujours un lieu hautement fréquentable.

En revanche, ce qui a changé depuis le mois d’août, c’est la cuisine. Exit les houmous et autres falafels d’avant, désormais on retrouve à la manœuvre l’équipe du restaurant AUB-SVP qui a longtemps fait le bonheur de la rue de l’Écuyer. Avec pas mal d’à-propos, celle-ci propose une carte très simple néanmoins futée.

Cette dernière repose sur un principe de brochettes marinées appelées « satékes » - à cela, il faut ajouter 4-5 propositions supplémentaires type soupe du jour (4,5 €), salade de saison (11 €) ou planches apéritives (5 €). Lors de notre visite, on a testé la formule « Een gezonde » à 12,50 euros. Pour ce prix modeste, on a droit à des légumes de saison, une sauce maison, une céréale et deux brochettes au choix.

En l’occurrence, il s’agissait d’une brochette « souvlaki » - du porc imbibé entre autres avec de l’origan - et d’une « frigarui » - du poulet préparé selon un type de marinade roumaine -, toutes deux étaient résolument tendres et juteuses, ce qui est en soi déjà remarquable.

Présenté dans un large bol, le plat fait place à une explosion de goûts. Quinoa, noix de cajou joliment torréfiées ainsi que roquette accompagnée de citron et parmesan râpé étaient ponctués de nombreuses rondelles d’olives kalamata et de trois tomates cerises cuites au four. Gourmand en diable ! Du chou-fleur rôti aux épices, des brocolis croquants et des choux de Bruxelles complètent le tableau. Une sauce rend l’ensemble fluide et parsème le tout de notes d’hysope, voire de baies roses.

L’impression qui résulte est celle d’un feu d’artifice gustatif dont on ne manque pas une miette. Il n’en faut pas plus pour sortir rassasié, sans même être tenté par l’alléchante tarte du jour (5 €) qui sommeille sur le comptoir.

ma/lu/Mo: 15.00 > 23.45
di/ma/Tu > za/sa/Sa: 08.00 > 23.45
zo/di/Su: 10.00 > 23.45

keuken/cuisine/kitchen:
ma/lu/Mo: 18.00 > 21.30
di/ma/Tu > zo/di/Su: 12.00 > 14.30 & 18.00 > 21.30