Une étude, commandée par l'organisation environnementale Greenpeace, révèle que les conducteurs qui traversent le tunnel Léopold II pendant les heures de pointe respirent près de dix fois plus de dioxyde d'azote que le taux admis pour une année entière. "Les chiffres sont fiables, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg", explique Joeri Thijs de Greenpeace.
© Maarten Coosemans - BRUZZ
L'organisation a mené des tests à Anvers, Liège et Bruxelles. Surtout dans les rues près des écoles pendant les heures de pointe du matin et du soir. Les résultats des mesures à Bruxelles sont alarmants.
«Des concentrations encore plus élevées pendant les embouteillages»
La limite de dioxyde d'azote fixée par an est en moyenne de 40 microgrammes. Greenpeace a enregistré pendant les pics des taux allant jusqu'à 367 microgrammes de dioxyde d'azote dans le tunnel Léopold II à Bruxelles.
«Nos enfants à l'arrière de la voiture sont exposés à des taux de dioxyde d'azote qui nuisent à la santé», déclare Greenpeace. «Les chiffres sont fiables, mais ils ne sont qu'une indication. Les gens sont sûrement exposés à des concentrations encore plus élevées pendant les files».
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