Le silence qui entoure le nouveau film de Fabrice Gobert est suspect. Il y a sept ans, son premier film Simon Werner a disparu figurait parmi les révélations de la catégorie Un Certain Regard à Cannes.

Ce mystère mettant en scène des adolescents, d’une grande beauté stylistique avec la musique originale de Sonic Youth, fut suivi de la série télé lynchéenne Les Revenants. Son retour au cinéma ne se fait, hélas, pas par la grande porte. Cannes s’est passé de son nouveau film et c’est compréhensible.

Le rôle principal (un Laurent Lafitte absent) est un arrogant grand patron d’une boîte de médias qui met tout le monde à sa botte. Après un long coma, il désire retrouver sa vie d’avant mais cela semble compromis. Il est devenu une petite frappe et des petites frappes sont devenues ses patrons.

Est-il victime d’un complot ? Est-il en train de rêver ou de se consumer ? Gobert aime tromper le spectateur et continue de s’illustrer en matière de basculement sinistre du quotidien. Mais son personnage détestable fait peu d’effet et la tension a vite fait de s’essouffler. K.O. est OK mais moins bon que ce à quoi Gobert nous a habitués.

> K.O.. FR, dir.: Fabrice Gobert, act.: Laurent Lafitte, Chiara Mastroianni, Zita Hanrot

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