Le 21 septembre, 250 immigrés devront être arrêtés à Bruxelles. C'est ce qu'a déclaré la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) sur la base de bruits de couloir. Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à l'immigration, Theo Francken (N-VA), déclare qu'il n'a jamais été question d'un quota.
Selon un bruit de couloir, un quota quotidien de 20 à 30 arrestations auront lieu autour de la Gare du Nord et du Parc Maximilien. Jeudi 21 septembre, une grande opération sera lancée où 250 arrestations auront lieu sur le sol bruxellois.
"Cette opération est organisée dans le cadre de la politique de nettoyage de Theo Francken et du ministre de l'Intérieur, Jan Jambon (N-VA)", déclare Alexis Deswaef de la LDH. "Ils veulent les dissuader de venir à Bruxelles."
"S'il s'agit d'un quota prédéfini, cela pose un problème légal. C'est contraire aux principes de l'Etat de droit. Ensuite, c'est une violation des droits de l'homme, de la liberté de déplacements, du principe de proportionnalité et des lois anti-discrimination", continue l'avocat.
Theo Francken assure qu'il n'a jamais été question d'un quota. "Cela n'existe pas. S'il y a des actions de police, c'est pour contrôler tout le monde. S'il y a des immigrés en situation illégale, ils seront conduits à l'Office des Etrangers. Mais vous ne pouvez pas savoir à l'avance sur quel cas vous allez tomber."
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