SVEN GATZ PASCAL SMET BRUZZ 1519

'La fusion des communes est une question de temps'

Kris Hendrickx, Steven Van Garsse
© Brussel Deze Week
06/12/2017
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Alors que la N-VA mise de plus belle sur les thèmes communautaires, les ministres Gatz et Smet évoquent quelques propositions qui remettent en question les structures bruxelloises.

Les médias internationaux ont compris ce que nous savons depuis longtemps: la politique en matière de sécurité à Bruxelles est fragmentée et inefficace. Faut-il une seule zone de police ?

GATZ : Je ne suis pas contre. Je pense que le ministre-président Vervoort (PS) a lancé le débat. Il est désormais possible d'évoquer une fusion des zones de police, et ce mouvement est irréversible.

SMET : Il faut une approche en forme de chaîne, avec les éducateurs de rue, la police locale et la police fédérale. La coordination n'est pas optimale. Mais Vervoort peut changer cela.
En outre, une simplification des structures est nécessaire. Les politiciens de la vieille école en font toujours une histoire communautaire, alors qu'en réalité, il s'agit d'efficacité. La jeune génération l'a bien compris. C'est donc une question de temps.

Les bourgmestres craignent que les communes disparaîtront.

GATZ : Ils n'ont pas à avoir peur. Cela se fera de manière organique. Prenons la ville d'Anvers comme exemple. Ils y ont trouvé un certain équilibre entre politique centralisée et districts, et cela fonctionne chez eux. Pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas chez nous?

Les Francophones craignent un glissement du pouvoir vers les Néerlandophones, qui ont davantage à dire au niveau régional qu'au niveau des administrations communales.

GATZ : N'exagérons pas non plus le pouvoir des Néerlandophones au niveau régional.

SMET : Les bourgmestres craignent de perdre leur pouvoir personnel... ou l'illusion du pouvoir. Si nous voulons un New Deal pour Bruxelles, il faut oser parler de tout. Aussi des listes électorales bilingues lors des élections régionales, même s'il faut bien sûr une garantie de représentation flamande au gouvernement. Mais la parité ne doit pas forcément continuer à exister. Ce n'est pas le cas non plus aujourd'hui: il y a trois Flamands et cinq Francophones au gouvernement, car les secrétaires d'état prennent toujours part au débat.

GATZ : En effet, ceci n'est pas une parité. J'ai fait une autre proposition il y a quelques années: offrez la possibilité aux Bruxellois de faire un deuxième vote, pour la deuxième langue. Afin de construire des ponts entre les Francophones et les Flamands dans cette ville.

Traduction: Gregory Blauwers

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