Purling Hiss: Water on Mars
Proche de Kurt Vile, du groupe War on Drugs et des meilleurs ambassadeurs de la scène rock de Philadelphie, le guitariste Mike Polizze anime depuis quelques années le corps électrique du projet Purling Hiss. Longtemps conçu comme une échappée solitaire, l’affaire prend aujourd’hui une nouvelle tournure.
CD | Purling Hiss ●●●
Water on Mars rock (Drag City/V2)
Regroupé en trio, Purling Hiss bombe le torse et enfonce le pied sur la pédale d’effets. Après s’être incrusté dans les rangs du label Woodsist (Real Estate, White Fence), Polizze trouve cette fois refuge chez Drag City, maison de disques sur laquelle se cachent notamment les guitares sauvages de Ty Segall, le nouveau héros du rock yankee. Et quand les amplis montent dans le rouge, on ne peut s’empêcher de confronter les deux projets. Diffusée avec distinction, la distorsion habite littéralement les chansons de Water on Mars, disque de rock guidé par un sens inné de la mélodie. Ici et là (e.g. dans She Calms Me Down), le bruit retombe pour laisser filtrer quelques couplets psychédéliques. L’album démarre aussi bien que du Nirvana (avec le morceau Lolita) et s’achève comme une chanson cachée de Syd Barrett (avec Mary Bumble Bee). Autrement dit : la musique de Purling Hiss fait du bien. Du début jusqu’à la fin.
22/5, 20.30, €5, Madame Moustache
Water on Mars rock (Drag City/V2)
Regroupé en trio, Purling Hiss bombe le torse et enfonce le pied sur la pédale d’effets. Après s’être incrusté dans les rangs du label Woodsist (Real Estate, White Fence), Polizze trouve cette fois refuge chez Drag City, maison de disques sur laquelle se cachent notamment les guitares sauvages de Ty Segall, le nouveau héros du rock yankee. Et quand les amplis montent dans le rouge, on ne peut s’empêcher de confronter les deux projets. Diffusée avec distinction, la distorsion habite littéralement les chansons de Water on Mars, disque de rock guidé par un sens inné de la mélodie. Ici et là (e.g. dans She Calms Me Down), le bruit retombe pour laisser filtrer quelques couplets psychédéliques. L’album démarre aussi bien que du Nirvana (avec le morceau Lolita) et s’achève comme une chanson cachée de Syd Barrett (avec Mary Bumble Bee). Autrement dit : la musique de Purling Hiss fait du bien. Du début jusqu’à la fin.
22/5, 20.30, €5, Madame Moustache
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