Les images d’Andreas Gefeller racontent notre monde en montrant ce que l’oeil ne peut voir mais que la photo peut créer en manipulant la réalité. Cette exposition rassemble des photos extraites de trois séries du photographe allemand.

Les bâtiments fantomatiques de la série Blank qui disparaissent dans une blancheur aveuglante ont été photographiés de nuit. On y voit des façades de tours anonymes, des bâtiments industriels, des échangeurs autoroutiers, constructions combien pesantes de la modernité, devenues évanescentes comme une allégorie de notre société toujours en mouvement.

Pour la série Supervisions, il restitue la surface d’un parking, des pétales de fleurs couvrant l’asphalte avec une matière d’une densité et d’une précision hallucinantes. Ce qui apparaît comme une image savamment cadrée et structurée est, en fait, composée de centaines d’images différentes assemblées par ordinateur. Avec The Japan Series, il n’y a pas de manipulation à la prise de vue. Les photos prises dans la préfecture de Tottori s’intéressent à des éléments du paysage urbain, câbles téléphoniques ou arbres fruitiers palissadés.

Restituées sur un fond blanc qui en gomme tout le contexte et atténue l’effet de réel, les images séduisent par leur rendu graphique et presque calligraphique.La réalité redessinée par le subjectif de l’objectif.

Andreas Gefeller, > 9/7, Dear Future Me Gallery

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