1692 The Farewell
Review
Score: 3 op 5

The Farewell : doux-amer et réconfortant

Niels Ruëll
© BRUZZ
22/01/2020

La scénariste-réalisatrice Lulu Wang s’est basée sur un « vrai mensonge » pour son film familial doux-amer et réconfortant.

Avec la complicité des médecins, la famille chinoise de la New-Yorkaise Billi décide de ne pas dire à Nai Nai, sa grand-mère paternelle, que ses jours sont comptés en raison d'un cancer du poumon avancé. Un mariage est donc organisé en vitesse à l'improviste, comme prétexte pour réunir la famille en Chine. Mais comment dire aurevoir à quelqu'un qui ne sait pas qu'il doit faire ses adieux et à qui l'on ment "pour son propre bien" ? Les membres de la famille peinent à feindre la joie de vivre chaque fois que Nai Nai est présente mais c'est Billi qui mord le plus sur sa chique.

L'idée n'est pas farfelue puisque la scénariste-réalisatrice Lulu Wang s'est basée sur un "vrai mensonge". Elle a vécu quelque chose de similaire. Les Chinois réagissent différemment à l'approche de la mort et par rapport au droit à la vérité. Wang traite de la question de la différence culturelle sans verser dans le mélodrame, mais cherche et trouve un équilibre entre la comédie et la gamme d'émotions qu'éveille un adieu. En espérant que les mots "doux-amer" et "réconfortant" ne sont pas encore complètement vides de sens, car ils caractérisent parfaitement ce film familial.

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