Lisbeth Salander est une héroïne fascinante, contemporaine et complexe. Elle sait tout sur les ordinateurs, peu sur les gens, mais assez pour reconnaître et punir les plus gros porcs issus de la gente masculine.
C’est du moins ce que fait Salander dans la trilogie à succès Millénium de l’écrivain suédois Stieg Larsson. Dans le film éponyme suédois à petit budget, on craint Salander grâce à l’interprétation de Noomi Rapace.
Il était légèrement plus difficile de reconnaître la patte de Larsson dans The Girl With the Dragon Tattoo (Les hommes qui n'aimaient pas les femmes en VF), le remake américain sous-estimé de David Fincher avec Rooney Mara dans le rôle de Salander. Dans The Girl in the Spider's Web (Ce qui ne me tue pas en VF), Salander est, pour le coup, totalement méconnaissable.
Hélas. Il ne faut pas en vouloir à Claire Foy, l’actrice anglaise de The Crown. C’est la faute de ces idiots de Hollywood qui en ont fait une super-héroïne. L’intrigue, un truc avec des codes nucléaires, semble avoir été tirée d’une copie de James Bond. Le réalisateur Fede Álvarez (Evil Dead, Don't Breathe) n’exprime aucune gêne par rapport au mauvais scénario et met l’action au premier plan. Une toile à ne pas se faire.
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