Le Jour des Corneilles

Dans une forêt merveilleuse, un enfant et son père colossal et tyrannique vivent parmi les animaux et de paisibles esprits errants. Un accident oblige le jeune garçon à quitter pour la première fois la forêt. Dans un petit village, il fait la connaissance de Manon, la fille du médecin, qui va non seulement l’aider à soigner son père gravement blessé mais aussi à apprendre tout sur ce monde soi-disant civilisé.
Griffonné dans mon carnet de notes : L’enfant sauvage de François Truffaut, Kes de Ken Loach, Shrek d’Andrew Adamson et Vicky Jenson, The Village de M. Night Shyamalan et Princesse Mononoke d’Hayao Miyazaki. Le Jour des Corneilles fait penser à ces films pour différentes raisons, sans pourtant atteindre le même niveau. Walking the Dog, société de production bruxelloise qui a du flair pour les projets d’animation intéressant, a pris en charge une partie importante de ce dessin animé français. Mais cette fois, les attentes ne sont pas totalement comblées. Le dessin, animé en 2D à la main, manque de finesse et la mise en couleur contrecarre la poésie. On aborde plusieurs thèmes intéressants, mais ceux-ci ne sont pas approfondis.

Cette adaptation d’un roman canadien à succès de Jean-François Beauchemin vaut la peine d’être vu. C’est seulement parce que le niveau de l’animation est très haut aujourd’hui que nous sommes si sévère.

Le Jour des Corneilles ●●
FR, 2012, dir. Jean-Christophe Dessaint, 95 min.