Aldebert: tous dans la soucoupe!

Gilles Bechet
© Agenda Magazine
18/12/2013
Dans la foulée de son album Enfantillages 2, Aldebert viendra laisser courir sa fantaisie impertinente et ses rythmes bondissants sur les travées du Cirque Royal. Dans l’enfance tout est possible. Dans les chansons d’Aldebert aussi. Les enfants qui l’ignorent découvriront comment s’occuper d’un dragon de compagnie et qu’avec des baskets neuves, on peut rattraper le temps perdu. Les parents quant à eux sauront que faire quand leur rejeton kiffe du heavy metal, ils auront une petite idée de ce que font leurs chéris quand ils sont partis et ils apprendront aussi à se rendre utiles en construisant une soucoupe volante dans le jardin.


Les bonnes chansons jeune public, ce sont d’abord de bonnes histoires ?
Aldebert : Oui, mais pas forcement. J’ai fait pas mal de dessin, de photo et de vidéo. Je fais l’analogie entre l’image, la bande dessinée et l’écriture de chansons. Avant de démarrer, je pars souvent d’une image. C’est ce qu’est passé avec La Soucoupe volante. Si une émotion se dégage du dessin ou de la photo, la chanson existe.

C’est aussi donner un sens au monde ?
Aldebert : Les histoires que je raconte sont ancrées dans la réalité, c’est ça qui va parler aux enfants comme aux parents. Après, j’aime bien partir dans l’imaginaire et garder un lien avec l’émotion. Si certaines chansons sont plus légères, d’autres sont plus mélancoliques ou sociales. J’aime apporter de la diversité.

En 2011, vous avez publié un album pour les grands, vous imposez-vous une discipline particulière quand vous écrivez pour le jeune public ?
Aldebert : Je n’ai pas l’impression de faire des efforts, au contraire. Dans l’écriture jeune public, je me sens plus libre que dans la chanson pour adultes. On a la liberté qu’offre l’imaginaire et on peut explorer des styles de musique très différents, du jazz manouche au hip-hop en passant par le métal. En chanson cataloguée adulte, ce ne serait pas possible car les choses sont beaucoup plus compartimentées.

Sanseverino, François Morel, Benabar, Louis Chedid, Sophie Tith... c’est un casting impressionnant que vous avez invité sur Enfantillages. C’est une autre famille ?
Aldebert : Oui c’est une famille très libre, c’est ce que j’aime. On passe de la grande variété avec Alizée au rock indé avec Didier Wampas. J’aime laisser toutes les portes ouvertes. Les chansons sont écrites pour une voix, et les invités les emmènent dans d’autres directions. J’ai aussi remarqué que les enfants imaginent mieux les choses quand ils entendent plusieurs voix.

En tournée, c’était difficile d’emmener tout ce beau monde ?
Aldebert : Nous sommes cinq sur scène, ça nous suffit pour proposer un spectacle très vivant. On arrive en soucoupe volante et puis il y a des marionnettes, de l’acrobatie et de la vidéo interactive.

Enfant, que rêviez vous de devenir ?
Aldebert : Je voulais être Ninja. Plus tard, quand j’étais ado, je voulais être guitariste de Metallica.

Vous n’y êtes pas arrivé, mais il vous en reste quelque chose...
Aldebert : J’ai appris à jouer de la guitare entre Brassens et AC/DC et ça fait partie de mon parcours.

Aldebert • 20/12, 20.00, €20, Koninklijk Circus/Cirque Royal, Onderrichtstraat 81 rue de l’Enseignement, Brussel/Bruxelles, 070-23.39.39, www.cirque-royal.org

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