Castus: Megalo
Curiosité au pays du surréalisme, le second album de Castus est fou et puissant, vraiment renversant. Pour ça, ce disque n’a pas volé son titre : Megalo voit grand et ne doute de rien.
CD | Castus ●●●
Megalo rock (Matamore Records)
Entouré de la basse de Frédéric Renaux et des percussions métronomiques de Boris Gronemberger (leader du groupe V.O. et nouveau batteur des Girls In Hawaï), Cédric Castus entraîne sa guitare lubrique dans des espaces d’expression peu habitués à ce genre de digressions. Castus poursuit les gens sérieux avec le sourire. Il badine sur les terres de Gastr del Sol, taquine Tortoise et chambre les méthodes d’antan. Plaque instrumentale perforée de samples furtifs, Megalo célèbre l’après post-rock en puisant des idées neuves dans la pop et le krautrock. Véritable laborantins, les trois musiciens mélangent leurs instruments et marient subtilement les émotions en surfant sur des mélodies hybrides, à la fois robustes et raffinées. Ici, chaque chanson se cache derrière un mot-balise (Halloween, Banjo, Indien, Ado, etc.). Le morceau le plus mélancolique du disque s’intitule Bravo et, d’une certaine façon, il indique la marche à suivre : applaudir des deux mains cet effort hors du commun.
23/6, 16.00, gratuit, Fête de la Musique, Parc de Bruxelles & 20.00, gratuit, Parc Georges Henri, Woluwe-Saint-Lambert
Megalo rock (Matamore Records)
Entouré de la basse de Frédéric Renaux et des percussions métronomiques de Boris Gronemberger (leader du groupe V.O. et nouveau batteur des Girls In Hawaï), Cédric Castus entraîne sa guitare lubrique dans des espaces d’expression peu habitués à ce genre de digressions. Castus poursuit les gens sérieux avec le sourire. Il badine sur les terres de Gastr del Sol, taquine Tortoise et chambre les méthodes d’antan. Plaque instrumentale perforée de samples furtifs, Megalo célèbre l’après post-rock en puisant des idées neuves dans la pop et le krautrock. Véritable laborantins, les trois musiciens mélangent leurs instruments et marient subtilement les émotions en surfant sur des mélodies hybrides, à la fois robustes et raffinées. Ici, chaque chanson se cache derrière un mot-balise (Halloween, Banjo, Indien, Ado, etc.). Le morceau le plus mélancolique du disque s’intitule Bravo et, d’une certaine façon, il indique la marche à suivre : applaudir des deux mains cet effort hors du commun.
23/6, 16.00, gratuit, Fête de la Musique, Parc de Bruxelles & 20.00, gratuit, Parc Georges Henri, Woluwe-Saint-Lambert
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