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(© Ivan Put)

Le singer-songwriter brésilien Renato Baccarat a trouvé un chaleureux port d’attache à Bruxelles. Todo Mundo É Feio, le deuxième album de son groupe UTZ, sort ce mois-ci.

« Sur le nouvel album de mon groupe UTZ, plusieurs morceaux parlent des AUTRES. Les autres pris aussi bien dans le sens général que dans des situations plus concrètes comme les gens qui se trouvent devant toi dans le métro par exemple. Chacun est collé à son gsm, à son ordinateur portable ou à sa tablette et ose à peine regarder son voisin d’en face dans les yeux, et encore moins entamer une discussion avec lui. Ces rencontres inattendues et les réactions qui en découlent m’intriguent. J’aime les gens et je veux connaître leur parcours et leurs histoires. Le titre de notre nouvel album, Todo Mundo É Feio, signifie en portugais « tout le monde est laid ». Ce qui ne veut pas dire que les gens sont laids littéralement, mais que chacun a ses petits défauts et ses failles, même ceux qui ont l’air parfait au premier abord. C’est ma manière d’inciter au rapprochement. C’est quelque chose qui se passe bien trop peu dans notre société actuelle ».

« Je suis né au BRÉSIL mais j’ai grandi à Bruxelles. Mon père était musicien. Il partait énormément en tournée, ce qui fait qu’on a voyagé un peu partout. Lorsqu’on habitait à Paris, il s’est retrouvé à Bruxelles pour une série de concerts. Quand il est rentré de son séjour, il était incroyablement enthousiaste. La manière dont il avait été accueilli ici, l’ouverture des gens, la richesse culturelle et la diversité de la ville… Presque tout ici l’avait épaté ! Si bien qu’on a immédiatement déménagé. J’avais 12 ans à l’époque et j’ai tout de suite eu un cercle d’amis assez étendu. De nos jours, beaucoup de choses ont changé évidemment. Tout le monde est plus fermé sur lui-même. Dans les pays scandinaves, on confisque même les biens des migrants et des réfugiés. J’ai vécu ça directement parce qu’on s’est retrouvé dans une situation semblable, mais heureusement dans d’autres circonstances. Je me souviendrai toujours de notre accueil chaleureux à Bruxelles ».

« Pour moi, pouvoir faire la cuisine, c’est un vrai plaisir. Surtout pour mes enfants. Être assis ensemble à la même table, ça crée un lien spécial. Et pendant les fêtes, la CUISINE est souvent l’endroit le plus intéressant. C’est là qu’ont lieu les moments les plus agréables et les conversations les plus surprenantes. Des invités qui y vont pour débarrasser les plats ou chercher quelque chose à boire, y croisent des inconnus et peuvent entamer une conversation. En dehors du cadre fonctionnel de la fête elle-même, on dirait que certaines frontières ou règles du protocole disparaissent tout à coup. Un de mes films préférés, c’est Cuisine et dépendances du réalisateur français Philippe Muyl. Un couple de bourgeois organise une soirée chez eux, mais ils arrivent exprès en retard pour voir comment les différents invités s’entendent, ou pas. Donc, même si le salon reste l’endroit où le dîner est servi, tout se joue dans la cuisine. Par moments, c’est vraiment hilarant ».

UTZ
25/2, 20.30, Espace Senghor, www.senghor.be

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