Oscar D'Leon: une noche de salsa inoubliable

Benjamin Tollet
© Agenda Magazine
25/10/2012
Il est rare de voir de grands orchestres de salsa débarquer dans notre capitale, mais avec la venue d’Oscar D’León, les salseros de Bruxelles peuvent se préparer pour une noche de salsa inoubliable. En plus de 30 ans de carrière, le chanteur vénézuélien est devenu une véritable superstar de la salsa avec plus de 60 albums à son actif.

Oscar D’León n’a jamais eu l’opportunité de suivre des cours de musique. Avant, il était taximan et chauffeur de bus scolaire. La musique était sa passion. « Je n’avais pas l’ambition de devenir musicien. C’était mon hobby. Je m’exerçais sur plusieurs instruments, mais je n’aurais jamais cru devenir ce que je suis aujourd’hui. Jusqu’au moment où j’ai commencé à chanter. Cela plaisait aux gens, c’est la chance de ma vie ! Même si je suis persuadé qu’on ne devient pas musicien, on l’est dès la naissance ! », raconte le salsero, un des plus grands chanteurs de salsa mais qui continue néanmoins de jouer de la basse, son instrument de prédilection.
Cuba semble la terre promise pour D’León. « Depuis mon enfance, j’écoute beaucoup de musique cubaine via les radios cubaines. Cette île remplie de superbes musiciens a toujours été ma plus grande source d’inspiration, surtout des groupes comme La Sonora Matancera, Orquesta Aragón, Casino de la Playa... »

Diversité
Le lieu de naissance de la salsa est contesté. Pour certains, c’est Puerto Rico, d’autres disent New York. D’León n’a pas de doute : tout a commencé en Afrique. « La salsa est arrivée à Cuba avec les esclaves et leurs tambours. Puerto Rico a adopté ce style plus tard et l’a amené à New York. Par contre, le nom de la salsa (« sauce ») vient d’un programme télévisé présenté par Phidias Danilo Escalona au Venezuela et sponsorisé par une marque de sauce de tomate. Il invitait pas mal de groupes de guaracha et d’autres rythmes cubains, qu’il introduisait en disant « escuchamos una salsa » (« écoutons une salsa »). À New York, ces rythmes afro-cubains ont été mélangés avec le jazz pour en faire la salsa qu’on connaît aujourd’hui, divulguée mondialement par le mouvement Fania ».
Oscar D’León sera à Bruxelles pour fêter ses 40 ans de carrière. C’est la première fois qu’on pourra le voir en dehors des festivals d’été. D’León se réjouit de faire une tournée dans « les plus grandes discothèques d’Europe ». La Tentation n’est pas exactement une discothèque, mais avec D’León et son orchestre de dix-huit musiciens, on y dansera bien plus que dans les plus grands clubs de notre capitale. « Vous pouvez vous attendre à une diversité de sons, de chants, de mouvements. Je joue une variété de rythmes d’autres pays comme la samba, la ranchera, le merengue, le paso doble, le tango et la cumbia. La cumbia est en pleine ébullition en Amérique latine. Je trouve ce rythme très agréable. Así que viva la cumbia, viva Colombia! »
Pour ceux qui ne dansent pas encore la salsa, pas de panique. Il n’est jamais trop tard pour apprendre. Première leçon : « Ma musique va droit au cœur, il suffit de la suivre ! »

Oscar D’León 27/10, 22.30, €39, La Tentation - Centro Galego de Bruxelas, Lakensestraat 28 rue de Laeken, Brussel/Bruxelles, 02-223.22.75, info@latentation.be, www.latentation.be

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