(© Bart Grietens)

Un peu danse dans la ville ! Organisée par le Théâtre Marni, la seconde édition du D Festival met à nouveau « la jeune chorégraphie bruxelloise, mixte et internationale » en avant et déborde sur... la place Flagey.

L’ancien festival Danse Balsa Marni, devenu D Festival, présente sa deuxième édition et poursuit une belle mue. Il balance de la danse contemporaine dans l’espace public et décloisonne les disciplines, un peu à l’image de la programmation éclectique du Marni. Rencontre avec sa directrice, Joëlle Keppenne.
Toujours en juin et sur trois semaines, le D Festival se recentre sur Bruxelles ?
Joëlle Keppenne :
Les sollicitations des chorégraphes sont nombreuses. Comme le public est essentiellement bruxellois, on s’est attaché à programmer la jeune chorégraphie bruxelloise, mixte et internationale.
Vous débarquez sur la place Flagey !
Keppenne :
Bruxelles est réputée pour sa danse contemporaine mais celle-ci reste invisible dans l’espace public. Dans l’imaginaire des gens, la danse contemporaine reste « élitiste » alors qu’elle l’est de moins en moins, avec des pièces de plus en plus pluridisciplinaires, flirtant avec la musique, les arts plastiques, la vidéo, etc. C’est donc important de sensibiliser le public de la ville. Avec l’aide de la commune d’Ixelles, nous présentons deux chorégraphies sur la place Flagey. Le collectif t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e va créer Distorsions Urbaines, où des danseurs sont dans d’immenses bulles qui se déplacent dans l’espace, avec un travail vidéo projeté sur l’écran de la place Flagey.
Et un flashmob ?
Keppenne :
En effet, The Blast Dance du comédien Clément Thirion, accompagné par la chorégraphe Edith Depaule, réunit une foule de danseurs amateurs. Sur la place, ils seront plus de 200 pour une chorégraphie éphémère. L’idée est d’envahir l’espace public à travers une danse collective et de quitter les lieux aussi vite que l’on est venu. C’est un concept connu, accessible, urbain et populaire. De plus, cela crée une émulation dans les réseaux sociaux, où l’on se prévient via Facebook, où l’on s’échange des fichiers de répétions…
En salle, vous avez de « bonnes pointures » : Lise Vachon, Marielle Morales, Ivan Fatjo...
Keppenne :
En effet, ce sont danseurs émérites que l’on croise dans les chorégraphies de Michèle Noiret, Michèle Anne De Mey, etc. et qui, au D Festival, présentent et interprètent leurs chorégraphies. Lise Vachon propose sa troisième pièce, Zones, un duo inspiré des phénomènes naturels de changement. Marielle Morales crée Le Pli, avec Anita Diaz, une danse-théâtre sans texte où elles emploient la mécanique du mouvement à répétition. Ivan Fatjo intègre lui le duo que forme le musicien Akosh au saxophone et le circassien Jörg Müller, qui joue avec des tubes métalliques. La création, intitulée Rêvolutions; possède une fameuse force visuelle et la musique est aussi créatrice du spectacle. Et puis, au bar du Marni, Bruselo du collectif OSA Mayor réunit danse, cirque, musique et calligraphe contemporaine en live. Le D Festival se veut aussi le reflet du Marni dont la programmation va du théâtre aux expos, en passant le jazz et la danse.

D Festival
30/5 > 15/6 • Pass D: €25/30
Théâtre Marni rue de Vergniesstraat 25, Elsene/Ixelles,
02-639.09.80, info@theatremarni.com, www.theatremarni.com

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