(Thomas Gunzig © Danny Willems)
C’est aussi un personnage tragique. Il y avait ce contraste entre les stades de foot lumineux, remplis de monde, cette espèce de gloire qu’apporte le football, et les images de la petitesse de sa vie, ces appartements d’hôtel, son imper mastic... J’ai voulu explorer comment une personnalité comme celle-là pouvait naître. J’ai construit un parcours imaginaire d’un Raymond plus ou moins imaginaire. Je suis parti d’un moment fondateur qui fonctionne comme un moteur, comme une dynamo, et qui va se répéter, diffuser son énergie dans tout le spectacle. C’est un moment d’enfance, de relation avec son père, sa mère, une fille. C’est lié au désir pour les filles, à la soif de reconnaissance, à la frustration, à l’envie d’être quelqu’un.
Riche: We wilden geen waarheidsgetrouw portret maken, dat heeft niet veel zin en is ook niet te doen omdat niemand Raymond echt kende. Het is juist interessant dat we van het beeld dat van hem bestaat terugkeren naar een moment waarop dat nog geconstrueerd moest worden, het moment waardoor Raymond zogezegd ‘Raymond’ is geworden. Documentair klopt daar niets van, maar er zit tegelijk heel veel waarheid in.
Dans le spectacle, le comédien Josse De Pauw mélange français et néerlandais.
Gunzig : Le texte de départ n’a pas été écrit en deux langues. Mais lors des discussions avec Josse, on s’est dit que ce serait un moyen de renforcer le personnage. Plutôt que de traduire les fragments à 100%, on a choisi une langue où parfois, pour éclairer ce qu’il a dit en français, Josse continue en néerlandais, et pour éclairer ce qu’il dit en néerlandais, il continue en français. On essaie de jouer sur la complémentarité des deux langues. Le néerlandais et le français sont en fait des langues qui fonctionnent très bien ensemble, qui se complètent. Certains mots néerlandais sont fabuleux pour dire certaines choses, certains mots français sont fabuleux pour d’autres.
Raymond was een van de laatste publieke figuren voor wie tweetaligheid evident was.
Riche: We willen geen statement maken over taalkwesties, maar het is waar dat ik van een generatie ben die nog meegemaakt heeft dat samenhing wat zich nu scheidt. Anderzijds zitten mijn kinderen op een Nederlandstalige school terwijl ze een Franstalige moeder hebben. Zij stellen voor zichzelf een taal samen die best lijkt op wat wij nu aan het maken zijn.
We wilden het stuk in twee talen doen, zonder boventitels omdat je daarmee de aandacht op één taal trekt en het zonder boventitels verstaanbaar zou moeten zijn. Josse is daar de perfecte acteur voor.
Gunzig : Au départ, je me suis dit que Raymond me faisait un peu penser au boucher chez qui j’achète mes sandwiches et qui parle les deux langues. « Een broodje américain met sauce, dank u, à demain ».
Raymond
25 & 29/2, 1 > 4 & 6 > 10/3 • 20.00 (4/3: 15.00, 6/3: 12.30), €12/15/16/19, NL + FR
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