Dans les années nonante, l’Algérie fut ravagée par une guerre entre le gouvernement et des groupements armés. Aujourd’hui, le pays a retrouvé le calme.

Voilà pourquoi le premier long-métrage de Karim Moussaoui, sélectionné au Festival de Cannes, ne pouvait mieux tomber. Il dresse un état des lieux, non pas économique ou politique, mais émotionnel. Trois histoires, aussi touchantes les unes que les autres, vous emmènent dans tous les recoins, les classes sociales et les situations du pays. On voit vivre la ville, la campagne et le désert à travers un riche promoteur immobilier, un ambitieux neurologue et une jeune femme contrainte de choisir entre l’homme qu’elle aime et un futur mari insistant.

Le style (trop ?) sobre et classique et le rythme lent mettent quelque peu votre patience à l’épreuve. Mais à la fin du voyage, vous avez une idée de comment se porte le peuple algérien. La tension entre la tradition religieuse et la modernité et les traumas enfouis du passé ont mené à une forme d’immobilité. En attendant les hirondelles. Le printemps, donc. Un premier film réussi et sensible avec du contenu.

> En attendant les hirondelles. FR, dir.: Karim Moussaoui, act.: Aure Atika, Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou

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