Vleck, ça veut dire « sans valeur », « peu solide » en bruxellois. C’est précisé au dos de la couverture de la version en français. Et évidemment, pas dans la version en bruxellois, dont la traduction a été réalisée par un grand défenseur de l’idiome bruseleir, Victor-José Géal, alias Toone VII.
Livre | Vleck ●●●
Pascal Lemaitre Pastel, 32 P., €12,50, 5+

Vleck est le fils unique du diable, et aux yeux de ce dernier, le garçon est effectivement « un bon à rien », incapable de garder les portes de l’enfer ou de porter convenablement un trident. Bref, le diable s’inquiète pour sa succession... Mais Vleck, grand amateur de poulets rôtis et fervent lecteur de Dante (sans doute en particulier du cantique infernal de La Divine Comédie), a plus d’un tour dans son sac et, avec l’aide de sa copine Skieve, il parviendra à trouver sa propre voie professionnelle, typiquement belge. Pascal Lemaitre, illustrateur et dessinateur de presse (Le Ligueur, Le Monde, The New Yorker, The New York Time...) se partageant entre Bruxelles et New York, signe cet album tricolore (le noir et blanc est rehaussé d’un dégradé d’orange) bourré d’humour et de clins d’œil. Le contexte est un peu macabre, certes, mais l’histoire est joyeuse et le dénouement, particulièrement croustillant.

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