Chez Kiyoshi Kurosawa, ça part dans tous les sens : du J-horror (Cure, Pulse) au drame familial (Tokyo Sonata) en passant par les récits de disparition intimes (Journey to the shore). Before we vanish a la particularité de réunir tous ces genres en un seul film.

Si l’ouverture spectaculaire annonce l’horreur et le bain de sang, il s’agit en réalité d’un film de science-fiction philosophique avec une bonne dose de loufoquerie japonaise (ce qui ne fait pas rire tout le monde). Le temps de s’habituer, on approche déjà le grand final où se joue la fin du monde. Les meilleurs moments sont ceux du mariage sanguinaire qui peut encore, peut-être, être sauvé. Vous suivez ? Nous non plus.

En gros : en prévision d’une invasion, trois éclaireurs extraterrestres intègrent le corps de trois Japonais dans l’espoir de déchiffrer les concepts humains tels que l’amour, le travail et la culture. La critique cinématographique française s’enthousiasme de ce curieux objet hybride et très éclectique mais la cohérence s’égare quelque peu. Chaque changement de ton ne se vaut pas et le film souffre de quelques lenteurs. Son originalité ne fait aucun doute, même si on reconnaît le clin d’œil à Starman, le film pas si connu que ça de John Carpenter.

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