9 x art and literature: the best of September

02/09/2022

Charlotte Abramow goes “Volle petrol” at Hangar.

Every month we select the best exhibitions and literary events in Brussels. These are our favourites for September: from Charlotte Abramow’s photographs to Cary Loren’s underground gems and from Queen B’s court poet to Jeff on the Wall.

Charlotte Abramow : Volle petrol

Coloré, surréaliste, poétique et intimiste, Charlotte Abramow a développé un univers immédiatement reconnaissable. Soigneusement élaborées et cadrées, ses images puisent dans les codes de la mode et de la pub au service d’un regard féministe sur la société et sur le corps des femmes. Militante de l’émotion, elle se fie à son instinct pour créer des métaphores visuelles à partir d’objets du quotidien. Première monographie de l’artiste, l’exposition présente 10 ans de travaux et quelques images déjà iconiques.
9/9 > 17/12, Hangar, www.hangar.art

Didier Vermeiren: Double exposition

Brusselaar Didier Vermeiren geldt als een van de belangrijkste Europese beeldhouwers. Na een halve eeuw in het vak, en de belangrijkste musea ter wereld, is het tijd voor een thuismatch. In Double exposition presenteert de artiest die de sculptuur binnenstebuiten keerde, de sokkel op een sokkel zette en van de mal het beeld maakte, recent en (veel) ouder werk.
9/9 > 8/1, Wiels, www.wiels.org

SEPT EXPO-tips Didier Vermeiren- Double exposition

Sit Back, Relax & Enjoy the Apocalypse

Ah, the end of times. Wars, pandemics and natural disasters tend to make us forget that apocalypses are of all times. Brussels artist Seppe De Roo is curating an exhibition at LaVallée, in which fifteen young colleagues share their hopeful visions of the future with humanity. If it still exists by that time, that is.
2 > 18/9, LaVallée, www.enjoytheapocalypse.be

Meet the Writer: Orhan Pamuk

The Turkish writer Orhan Pamuk is back at Bozar after a decade. The erudite author of The Black Book, My Name is Red, Snow and The Museum of Innocence was awarded the Nobel Prize for Literature in 2006 and recently published the novel Nights of Plague. The story is about a plague epidemic on an island in the Ottoman empire in 1901. In the country of the devalued lira and the politicised judiciary, the book immediately brought Orhan Pamuk a lawsuit, but the writer is used to that by now.
13/9, Bozar, www.bozar.be

SEPT photo orhan pamuk site

Cary Loren

Sterput, the darkest corner of the Brussels art scene, will open the new season with a cult hero: artist, musician and author Cary Loren, who, along with Mike Kelley, Jim Shaw and Niagara, founded Seventies punk/noise band Destroy All Monsters. Today, he divides his time between the underground of art zines and other obsessions and prestigious venues like Centre Pompidou and MoMA.
8/9 > 23/10, Sterput, sterput.org

Jeff Wall

For decades Jeff Wall has been exploring the vast photographic world of documentary, quasi documentary, staged, constructed or even “cinematographic” images. Greta Meert was one of the first European galleries to show the Canadian’s work and is now presenting his first in-house solo exhibition since 1991 with work from the 1980s to the present. An unusually varied world view based on intriguing events and non-events.
8/9 > 29/10, Galerie Greta Meert, galeriegretameert.com

Jeff Wall

Warsan Shire

De kans dat de naam Warsan Shire je bekend in de oren klinkt, is klein. De kans dat je haar verzen uit het hoofd kent, is groot. De Somalisch-Britse die vandaag in Los Angeles thuis is, was even hofdichter van Beyoncé (check Lemonade en Black is king). Maar nu stelt ze met het overrompelende Zegen de dochter haar echte poëziedebuut voor. En dat in het kader van Poetik Bazar, het poëziefeest dat duidelijk wil maken dat dichten ook van deze tijd is. Missie volbracht, quoi.
25/9, 20.00, Passa Porta, poetikbazar.be

SEPT EXPO-tips Warsan Shire

Regards de femmes

Pour célébrer les dix ans de sa fondation, Astrid Ullens de Schooten Whettnall a confié à la commissaire Béatrice Andrieux le soin de puiser dans sa vaste collection les travaux de dix-neuf femmes photographes de différentes origines et générations. Toutes les artistes choisies ont en commun un engagement au sein de leur communauté avec une volonté de dénoncer, de rompre les codes et de faire bouger les lignes sur la question de la justice sociale, de la féminité, de l’environnement. Ce ne sont pas juste des images mais des fenêtres sur un monde en devenir.
24/9 > 18/12, Fondation A Stichting, www.fondationastichting.com

Kinshasa–(N)Tonga : Entre futur et poussière

À Kanal, une exposition entend pousser plus loin la réflexion autour du destin chahuté de la République Démocratique du Congo. Plus de 60 ans après l’indépendance du pays, Kinshasa–(N)Tonga–Entre futur et poussière se révèle comme une nécessité identitaire profonde. Pour cette raison, on ne peut que se réjouir du fait qu’après avoir été montrée à Kinshasa, l’exposition s’installe désormais à Bruxelles en tant que nouveau chapitre du projet passerelle Living Traces.

Au centre du propos, la ville de Kinshasa, une mégalopole tentaculaire forte d’une population de plus de 10 millions d’habitants dans laquelle se mêlent, de manière emblématique, sédiments postcoloniaux et possibilité d’une histoire propre. La meilleure illustration de cette convergence est donnée par The Tower, A Concrete Utopia un documentaire vidéo de l’artiste Sammy Baloji et de l’anthropologue Filip De Boeck, qui donne à voir la réalisation folle d’un docteur de Kinshasa s’étant mis en tête d’ériger, depuis 2003, une tour sans l’aide d’aucun architecte. La caméra suit l’homme qui présente son projet, encore en chantier, avec une précision et une conviction étonnantes. Cette vision est incroyablement révélatrice des difficultés de penser une planification urbaine à Kinshasa après les premiers plans imposés par la Belgique.

SEPT KANAL-EXPO Kinshasa (N)tunga

D’autres artistes – Gosette Lubondo, Azgard Itambo, Mega Mingiedi, Prisca Tankwey… – abordent cette urbanité avec pour même toile de fond une phrase signée par l’économiste sénégalais Felwine Sarr dans son ouvrage Afrotopia : « Le mode singulier d’être au monde, qui définit nos identités, doit se refléter dans l’apparence de nos villes ».
23/9 > 20/11, K1, Kanal – Centre Pompidou, www.kanal.brussels

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