Le krump ne cesse de gagner du terrain à Bruxelles, au point que Lezarts Urbains lui consacre une journée entière, avec les figures majeures de cette street dance aussi expressive que spirituelle.
Le krump ne s’explique pas, il se ressent. C’est un concentré d’émotions brutes et une élévation par l’énergie. La danse apparue dans les quartiers déshérités de Los Angeles au début des années 2000 est bien vivante en Belgique, au travers de battles et de sessions endiablées, mais la plupart du temps, elle passe sous les radars.
Pour faire honneur à son dynamisme, Lezarts Urbains lui consacre toute une soirée. Une table ronde lance le beat, réunissant les beatmakers Morf et La Joconde, et animée par Blanche Pembe, aka Dark Eye, de Krump Belgium, viendra expliquer comment créer le son caractéristique du krump, quelles sont ses balises et son moteur.
Un petit film d’archives autour du krump belge montrera de quel bois se chauffent les krumpeuses et les krumpeurs de notre pays.
Zéro limites
Place ensuite à Ruthless, le collectif 100 % féminin, dans Family Ties, chorégraphié par Hendrickx Ntela (photo) et dédié à Kendrick Lamar, et In No Sense, chorégraphié par Siham Ennajary qui intègre des éléments de rock, de break dance et de krump. Hétérogène et organique, le krump peut s’adapter à toutes les musiques comme le montrera le danseur Wild, qui dansera au son de Architecture, un band entre jazz et slam.
Un DJ set de La Joconde terminera la soirée en beauté. Les hypes pourront fuser pour inviter chacune et chacun à se surpasser, à dépasser ses limites. Krump Baby.
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